Chapitre 5 : Les voies, la végétation, les finitions
Avant-dernière ligne droite, la pose de la voie. Au dernier moment (WE du 11 novembre), je me décide pour une voie plus réaliste,
avec écartement des traverses illustrant un peu les plans de pose des anciennes compagnies.
On trouve des patrons très détaillés
sur le site de Gérard Huet ("M'sieur Gégé"), voir en particulier
là. Je me suis contenté de m'inspirer
des principes d'écartement des traverses déployés par les anciennes compagnies, sans les respecter à la lettre, mais ça change
fondamentalement l'aspect de la voie, le caractère principal étant d'abord l'espacement moyen des traverses, plus aéré que sur
nos voies lourdement armées du commerce.
Le résultat final
est à la hauteur du temps passé (2 jours !), entre le dessin à l'ordi, la retouches des voies, positionnement des traverses,
traverses cuivrées soudées au bout de chaque tronçon, scotch, transfert sur site, soudure des fils sous le profilé, calage
et alignement grâce à des profilés laiton (suspensions pour tableaux de récup, ne jamais rien jeter, ça sert toujours un jour).
Premiers essais de circulation,
un grand moment d'émotion.
Les parties herbeuses sont recouvertes
au préalable de terre fine (terre de mon jardin tamisée et passée au four).
Ensuite, on termine la voie : peinture, patine des traverses (dry brush de blanc) puis ballastage méthode classique grâce au
tuto de François Pignon,
juste ne pas oublier d'intercaler une feuille plastique aux jonctions des modules, histoire que la colle n'aille pas solidariser
tout ce beau monde avant l'heure. Petite frayeur liée à l'humidité résiduelle, qui prend bien 2 à 3 jours à disparaître, pendant quoi
l'isolation défaillante des 2 files de rail m'a fait craindre le pire.
Les prairies sont recouvertes de poils GPP
passées au grassinator maison (croisement contre nature entre une tapette à mouche cacochyme et un passoire métallique rutilante
– 1 heure de boulot ). Badigeon du mélange magique 50 % eau, 50 % colle blanche. L'électrode à planter est constituée d'une aiguille
hypodermique, ça se plante facilement sans laisser une grosse trace comme un clou. Les zones de sous-bois sont revêtues de mélange
feuilles concassées + poils.
Les arbres et arbustes sont en zeeschuim peint sommairement en brun à l'aéro pour « casser » le côté trop clair des troncs, puis floqué
en mousse GPP, ou, pour les broussailles, le mélange de feuilles séchées concassées et poils. Je trempe le zeeschuim complètement
dans la colle vinylique diluée 50 / 50 puis dans le flocage jusqu'à saturation.
La mise en peinture des rochers m'a posé de vrais soucis, je trouvais le lavis de gris trop « gris sale », j'ai fini par l'éclaircir
d'un voile de jaunâtre passé à l'aéro, mais je ne maîtrise pas encore le dosage, je suis moyennement satisfait du résultat.
Quelques retouches légères de coulées d'ocre, un peu de terre à décor dans les anfractuosités, des petits cailloux le long des voies,
un peu de végétation sur les gratons des falaises comme dans la réalité, toujours en s'inspirant des photos.
Le grand rocher est traité de la même manière, en essayant de rester fidèle aux différentes strates d'ocre et de jaunâtre du site réel.
Puis implantation de la végétation d'après photo.
Ça commence à prendre forme, mais il ne reste que quelques jours !
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Photos Dominique DONNAT ; Page mise à jour le : 22/01/2010
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